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parc des expositions de la porte de versailles - Page 34

  • UNE REUNION PUBLIQUE A VANVES AXEE SUR LA VOIE PUBLIQUE

    La voirie publique a été finalement au centre des préoccupations de cette réunion publique de quartier avec les habitants du plateau qui s’est déroulée Mardi soir à l’école Marceau.  Avec toutes ces implications. Comme ce sujet d’agrégation en droit administratif donné  à un grand professeur (Maurice Duverger ?)  qui a marqué des générations d’étudiants : « le trottoir ! » Pour un maire, le sujet est vaste d’autolib aux sanisettes, à défaut des crottes de chiens etc… Ce qui n’a manqué ce soir là !  

     

    La soirée a commencée comme d’habitude par les exercices obligatoires, c’est à dire comme l’exposé lors d’un grand  oral, inscrit à  l’ordre du jour annnoncée, en dehors du film sur les « 10 ans » : Autolib, Mail Sadi Carnot bien sûr, que le Blog avait traité à la suite de la première réunion à la Palestre (Quartier Saint Remy),  occasion  de préciser à la suite d’une question de parents sur les « zones de rencontres »,   que « la Police Municipale est allée dans les écoles pour sensibiliser les jeunes sur les zones « 20 » et « qu’elle fait aussi de la pédagogie auprés des adultes ». Des riverains se sont plaints des véhicules garés systématiquement tous les soirs à proximité de l’entrée du terrain de Pétanque, gênant beaucoup de piétons. D’autres des véhicules stationnés en permanence devant l’entrée et le passage des secours de  la résidence Auvergne. « Il faudrait remplacer les barrières par des gros plots rétractables, mais cela coûte cher » a répondu le maire.  Un troisiéme du manque de signalisation du métro dans la ville.

     

    Un habitant de la place des Provinces s’est inquiété de sa dégradation et a demandé s’il y avait un projet de réhabilitation. Bernard Gauducherau a répondu « qu’une expertise géométrique est en cours pour délimiter exactement les propriétaires de chaque parcelle de cette ZAC du Plateau », 30 à 40 ans après son aménagement. « Cette phase d’identification des prpopriétaires permettra de définir qui fera et financera les travaux de réaménagement, de requalification » a-t-il indiqué. « Et ce sera le cas place des Provinces des espaces publics en partenariat avec les propriétaires des immeubles pour les parties privatives »

    Un autre habitant a posé la question du devenir des emplacements réservés aux containers des commerçants qui débordent sur les trottoirs ou incitent les actes de malveillances (incendie). Ces containers avec leurs abris avaient été une solution toute trouvée pour éviter de voir traîner toute la journée, les poubelles des commerçants sur les trottoirs. GPSO est en train d’agir pour trouver des locaux poubelles partagés entre commerçants et co-propriétaires  des habitations au dessus des commerces. « Il faut que tous les commerçants et tous les propriétaires soient d’accord ! » a expliqué le maire avec le correspondant GPSO à Vanves. Mais voilà, comme d’habitude, il manque une copropriété à un accord unanime.

     

    Plusieurs questions ont concernées les nuisances du parc des expositions, du bruit, des embouteillages au carrefour Jullien, Gabrielle d’Estrée, 4 Septembre, du stationnement sauvage engendrée notamment lors des petits et moyens salons « à cause du parking F qui n’est pas ouvert » a fait constater le maire. « Il faudrait 20 policiers pour chasser les véhicules, ou mettre des barrières et des plots qui coûtent chers ». Sans parler de l’engorgement régulier de la place des Insurgés de Varsovie (Porte de la Plaine) par les camions lors des installations ou déménagements des salons….

    Le maire a indiqué que le concessionnaire, Viparis (qui réunit la société Unibail, et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris)  envisage d’orienter les activités du Palais Sud (Bâtiment 7) vers les Congrés, avec moins de salons, et une suppression du stationnement sur son toit, des espaces un peu plus vert le long de la rue Jullien. « Cela devrait se faire à l’occasion  du renouvellement de la concession et évoluer dans le bon sens (pour la ville de Vanves) dans les 5 ans à venir plutôt que les 10 ans » a expliqué le maire en donnant l’exemple de la Tour Triangle le long du Hall 1 qui va dans ce sens, et le Pentagone Français, porte Balard….amenant le service logement du ministère de la Défense à rechercher des terrains pour la constructuion de logements comme c’est le cas à l’angle Sadi Carnot/Danton, ou rue Aristide Briand/Villa des Matraits

     

    Un riverain a demandé où « on en était de la couverture du Bd Périphérique ? » - « 3650 m2 de jardins sont aménagés cet automne, avec une requalification de la voirie tout autour » a-t-il répondu en faisant le point sur la proprté de la ruie Louis Vicat : «  On a réalisé et envoyé des photos de l’état de la rue Louis Vicat à la Mairie de Paris. Du coup, elle fait passer son service propreté 2 fois par semaine et nous une fois par semaine » a précisé le maire. Il en a profité pour informer les habitants que le plancher de la rue J.Jaurés sera repris, et que la descente du métro sera traité par la technique du flammage pour rendre les pavés moins glissants.

  • TOUR TRIANGLE : LE MODEM DE VANVES-ISSY-PARIS RECLAME UN REFERENDUM LOCAL

    Les militants du MODEM de Vanves se sont associés à ceux d’Issy les Moulineaux et de Paris qui ont interpellé Bertrand Delanoë en lui demandent d'organiser un référendum local, comme il l'avait lui même souhaité lors de sa campagne de 2008. Ils participaient hier matin, une conférence de presse dans un hôtel de la rue de Vaugirard à la Porte de Versailles avec des élus de Paris et d’Issy les Moulineaux afin de dénoncer les risques de ce projet pharaonique, et dénoncer « l’urbanisme de tours à facettes changeantes ».

     

    Et de raconter : «  Avant 2008, alors que 64% des parisiens étaient contre les tours,  l'adjoint à l'urbanisme de Bertrand Delanoë  assurait dans le JDD que: « Nous ne nous amuserons pas à construire des tours si personne n'en veut ». Après 2008,  libéré du poids des Verts, le maire de Paris donnait son accord en juillet 2008 à la construction de tours à Paris, espérant convaincre les parisiens en parlant de tours de logement, et dévoilait en Septembre 2008,  la future tour Triangle, conçu par les architectes suisses Herzog et de Meuron, de 180 m de hauteur, Porte de Versailles, sur le site du Parc des Expositions. Elle comprendrait bureaux, salles de congrès, hôtel, nécessaires à l’attractivité du Parc des Expositions. 5000 personnes travailleraient dans la tour. Mais voilà, en mars 2011, la Mairie annonçait que le montage du projet avait abouti à l'approbation d'un protocole d'accord pour la construction de la tour et qu'une enquête publique sur le projet de révision simplifiée du plan local d'urbanisme sur le secteur de la porte de Versailles serait lancée. Mais, ce projet, présenté au départ, comme un atout pour l’attractivité du Parc des Expositions, ne comprenait plus d'hôtel ni de salles de conférences. Simplement 5000 bureaux ».

     

    C’est la raison pour laquelle ils ont réagi en dénonçant les conséquences de la construction de la Tour Triangle, appuyant les mouvements citoyens mobilisés sur le projet, comme le collectif contre la tour triangle, et soutenant leur élu aux Conseil de Paris, Jean-François Martins, qui a voté contre la tour. « C’est un déni pour la démocratie pour plusieurs raisons » : «  Un projet conçu, non pas au grand jour, mais dans le secret des officines d'architectes et de certains bureaux de la mairie ». « Seuls les maires de Vanves et d’Issy ont été consultés, mais dans une réflexion centrée sur le projet  finalisé, pas dans une étude préalable plus globale du territoire et l’élaboration du projet dès sa conception ». « Delanoë et Hidalgo ignorent les souhaits de la population du 15è de voir s'améliorer leurs conditions de vie, déjà fortement perturbées les jours de grandes manifestations porte de Versailles » relévent ils en posant des questions que n'aborde pas Anne Hidalgo dans les réunions publiques : Que projette la ville pour le parc des expositions? Qu’est-ce que veut dire  le mot de requalification ?  Le parc va-il évoluer, changer d'affectation? Pourquoi ce projet n’est-il pas présenté dans sa globalité, avec une véritable concertation de l’ensemble des habitants concernés?

     

    Enfin, c’est un défi pour l'environnement en relevant plusieurs points : « Une ignorance des problèmes de saturation des réseaux de transports en commun, porte de Versailles, visibles aux heures de pointe, et qui augmentent au seuil de l'insupportable lors des grands salons. Très peu de places de parking seront construites. Aucune étude d'impact n'a été faite… notamment en termes de survol et de bruit sur les quartiers environnants d’Issy et de Vanves. Les études présentées par les porteurs du projet n’ont pas rassuré les habitants du quartier sur les ombres portées de la tour sur les immeubles environnants. Les études présentées par les porteurs du projet n’ont pas rassuré les habitants du quartier. La question du démantèlement de la tour, et de son coût, dont héritera la mairie de Paris à la fin du contrat de cession des terrains, n'est pas abordée ». Toutes ces raisons ont amené le Modem à demander Bertrand Delanoë d'organiser un référendum local, comme il l'avait lui même souhaité lors de sa campagne de 2008.

  • VANVES ET LE PARC DES EXPOSITIONS : BEAUCOUP DE PROJETS POUR LE RENFORCER

    Vanves n’est pas encore débarrassé du parc des expositions. D’ailleurs pourquoi souhaiter son départ puisqu’il rapporte des royalties  à notre commune avec ses nuisances auxquels les riverains ont dû s’habituer. Et le Conseil de Paris qui s’est réuni en ce début de semaine, vient de lancer une procédure de renouvellement anticipée de sa concession pour 40 ans parce qu’il doit faire l’objet de travaux importants

     

    Il faut rappeler que Viparis (crée à partir du rapprochement d’Unibail et de la CCIP) est  l'exploitant du Parc des expositions depuis 1987 et que sa concession a été prolongée jusqu’en 2026. Ses huit pavillons répartis sur 36 ha reçoivent 7 millions de visiteurs par an, notamment à l'occasion du Salon de l'agriculture, de la Foire de Paris et du Mondial de l'automobile. Il héberge plus de 50 salons ouverts au public et plus de 70 réservés aux seuls professionnels. Il est ainsi le premier en Europe pour le nombre des manifestations et le huitième pour la superficie. Or, la Mairie de Paris souhaiterait faire de gros investissements dans ce parc des expositions pour lui permettre de résister à de gros concurrents européens comme Milan et Barcelone, l’avantage de ce site étant d’être dans la Capitale même. Elle a même demandé au cabinet KPMG de faire un audit dont les conclusions proposent d’y implanter un Centre de Congrés, d'écologiser ce site avec des panneaux solaires, de la géothermie, la végétalisation des toitures… et  d'établir une « porosité » entre le parc et son quartier. Or la concession actuelle ne prévoit pas de tels investissements en dehors des travaux d’entretien courants, et la Ville de Paris ne peut pas attendre 2026. D’où le lancement de renouvellement anticipé de cette concession.   

     

    Pour se donner une idée des enjeux, il suffit de se procurer l’étude de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) qui a évaluée les retombées économiques de l’activité des foires et salons à partir d’enquêtes approfondies menées entre Septembre 2010 et Février 2011 auprès de 2700 exposants et plus de 4000 visiteurs. Si le tourisme représente plus de 6% du PIB national et 10% du PIB francilien, 13% de l’emploi touristique en Ile de France (plus de 60 000 postes à temps plein) sont générés par le secteur des foires et salons. Il a représenté 6 millions m2 de surfaces louées, 226 000 exposants et 23 millions de visiteurs. Les exposants et visiteurs internationaux contribuent fortement aux retombées économiques du secteur dans l’hexagone. « En 10 ans, la Région Ile de France a su répondre à une demande internationale de plus en plus exigeante » estime la CCIP.

     

    Leader mondial dans l’accueil des salons internationaux, la Région génére 68% des retombées économiques nationales du secteur, soit 3,9 milliards d’euros. 50% des dépenses réalisées dans la région Capitale sont dûes à des entreprises ou des hommes d’affaires internationaux. Ceux-ci représentent aujourd’hui 28% des exposants et 14% des visiteurs non franciliens. Un visiteur étranger dépense en moyenne 2 fois plus qu’un  visiteur français. « Les étrangers constituent aujourd’hui incontestablement le vérotable moteur de la croissance du sedcteur des foires et salons  dans notre pays ». Plus de la moitié des exposants internationaux vient d’un  pays limitrophe de la France (Italie, Allemagne, Belgique, Espagne, Suisse) et 10% de Chine et d’Inde. La moitié des visiteurs étrangers provient quant à elle d’Italie, d’Espagne, d’Angleterre et de Belgique notamment. Hors Europe, 6 à 7% sont originaires du Brésil, de Russie, d’Inde, de Chine et autant d’Amérique du Nord. Ils séjournent en moyenne 4 jours contre 2,5 pour les français